Recent interviews

Hello everyone! Another interview from the SK-II #changedestiny event in LA, introduced by an quick meeting behind the scenes of the last Academy Awards (click on the image below to open the video)



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And a new press junket interview from the Japanese promotion of Carol

https://www.youtube.com/watch?v=qmO3hK_EuzU


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An interview from France via Closer Mag

CATE BLANCHETT : “ETRE PERSÉCUTÉ JUSTE CAR ON EST ATTIRÉ PAR UNE PERSONNE DU MÊME SEXE, C’EST UNE ABERRATION”

Malgré le succès, la magnifique actrice australienne arrive à tout concilier : carrière, mari, enfants… A l’occasion de la sortie du film “Carol”, qui raconte l’histoire d’amour entre une bourgeoise et une jeune employée d’un magasin, Cate Blanchett se confie à “Closer”.

Pourquoi avez-vous souhaité tourner un film sur le thème d’une femme tombant amoureuse d’une autre femme ?

Cate Blanchett : J’ai accepté ce film sans penser au sexe des deux personnages et en pensant encore moins au thème qui, de nos jours encore, peut être controversé. J’ai simplement trouvé intéressante l’histoire de ces deux êtres humains qui se rapprochent alors que tout les sépare : la différence d’âge, la catégorie sociale… Ce n’est pas réellement une histoire d’amour entre deux femmes, mais plutôt une histoire de désir et d’attirance entre deux personnes qui éprouvent de l’admiration l’une pour l’autre.

Avez-vous l’impression que les mentalités ont évolué sur l’homosexualité ?

Oui, heureusement. Mais ce n’est pas suffisant. Il y a encore beaucoup de tabous concernant l’homosexualité, sans parler de l’injustice et de l’hypocrisie ambiantes. Enormément de travail reste à faire. Si j’ai fait ce film, c’est aussi pour montrer à quel point il était difficile d’être différent dans les années 1950. Etre persécuté, arrêté par la police juste parce qu’on est attiré par une personne du même sexe, c’est une aberration sans nom !

Hormis l’injustice et l’hypocrisie, qu’est-ce qui vous irrite le plus dans la vie ?

Je suis effarée par le manque de responsabilité de nombreuses personnes face à la protection de notre environnement. Quand on est mère de famille, c’est tout de même un devoir de se battre contre la pollution et d’aider nos enfants à vivre dans un environnement plus sain et moins pollué ! J’ai la chance d’avoir un mari également très impliqué dans la protection de notre planète.

Quelles actions entreprenez-vous ensemble ?

Avec mon époux, nous avons rejoint l’organisation créée par Al Gore, Climate Reality Project, qui nous aide à mieux comprendre les changements climatiques. Maintenant que je suis impliquée et investie, je me sens plus utile. J’ai au moins l’impression d’œuvrer, même modestement, pour vivre dans un environnement plus propre.

Vous semblez toujours très complice avec votre mari…

Je me sens extrêmement chanceuse d’avoir rencontré l’âme sœur. Je suis d’autant plus heureuse que j’ai croisé mon mari au bon moment. Nous avons une belle relation et nous essayons de respecter les envies et les intérêts de l’un et de l’autre.

Quel est le secret de la longévité de votre relation ?

Je crois que c’est parce que nous sommes très complémentaires. Il n’y a aucune rivalité. Ce qui fait la force de notre couple, c’est le respect mutuel et surtout la tendresse. Mon mari me fait tout le temps rire ! Et c’est d’ailleurs pour ça que je tombe encore régulièrement amoureuse de lui !

Parlez-nous de la récente adoption d’Edith, 10 mois…

Nous n’avons pas pris cette décision sur un coup de tête. Depuis le début de notre histoire, nous avons toujours évoqué la possibilité d’adopter un jour. Et puis, nous avons eu des enfants [Ignatius, 7 ans, Roman, 11 ans, et Dashiell, 14 ans, NDLR]. Le temps a passé, et nous étions enfin prêts à entamer une procédure d’adoption. Mener à terme ce projet, qui s’est révélé compliqué et délicat, était important pour nous. J’ai, par ailleurs, un profond respect pour l’association Adopt Change, fondée par Deborra-Lee Furness [l’épouse de l’acteur Hugh Jackman, NDLR]. Elle permet de garder le lien entre les mères, les parents adoptifs et surtout les enfants, dans le respect de chacun.

Allez-vous être une mère différente maintenant que vous avez une fille ?

Non, je ne pense pas l’éduquer différemment de mes garçons. Mais je peux vous dire que c’est extraordinaire de regarder mes fils s’occuper de leur petite sœur. Je suis comblée, heureuse et fière d’avoir une famille aussi unie.

Est-il vrai que vous souhaitez adopter d’autres enfants ?

Je crois que nous avons clos ce chapitre.

Comment faites-vous pour gérer aussi bien votre carrière et votre vie familiale ?

J’essaie de lister mes priorités et, surtout, de prendre du temps pour moi. Mon refuge, c’est la méditation et les activités physiques. C’est important de s’occuper des autres, mais c’est aussi primordial de prendre soin de soi !

Cette interview a été publiée dans le Closer n°553

5 CHOSES QU’ON NE SAIT PAS SUR CATE BLANCHETT

1. A 15 ans, elle s’est rasé la tête. Un changement de look qui a failli lui coûter son job dans une maison de retraite.

2. Elle aurait aimé être architecte, bien qu’elle admette que “cela aurait tout de même été un désastre”.

3. L’actrice adore faire la liste de choses à faire, et les barrer une fois faites.

4. Pas très sexy ! Elle a gardé les sous-vêtements que sa mère lui confectionnait au lycée. “Je ne sais pas quoi acheter quand je me rends dans un rayon lingerie.”

5. Son mari l’a demandée en mariage un mois seulement après leur premier rendez-vous.

And a new interview to promote Truth via The Belfast Telegraph

Several years ago, I worked with a New York-based TV producer, a friend of Mary Mapes, the CBS News producer Cate Blanchett plays in Truth. I asked her if, rather than barrelling back and forth in search of stories, she wouldn’t prefer the cosy milieu of celebrity interviews. She looked at me with horror. “Not a chance,” she said. “That would be so controlled, run by PR people and studios, you’d never get the truth.”

As I watch Cate Blanchett get escorted into a hotel room for another round of junket interviews, I can’t help wondering what the fearless Mary Mapes would have said if they could see her being carefully doled out in one-question portions: the minimum access for the maximum promo.

“It’s frustrating for all of us,” Cate agrees. “Maybe if you were going to write a 10-page feature on me we’d be talking for more than a few minutes, but then who’d read that? There is a complex set of questions that this film raises and you might like to write about those, or you might like to write about, you know, how many wrinkles Robert Redford has.”

This was in reference to an earlier query by a Spanish journalist, who, to the horror of all present, asked Cate: “Do you not think Robert Redford is a bit old to play Dan Rather?”

If Hollywood’s publicity machine has no idea how to deal with journalists and their preposterous questions, Hollywood itself certainly loves to portray them on screen. Two of the biggest films of the year so far have lionised hackery: Spotlight, which deals with the Boston Globe’s investigation into clerical child abuse, and Truth, Cate’s second outing as a journalist (the first, of course, was Veronica Guerin).

It depicts the CBS News investigation that claimed to show that George W Bush received preferential treatment in being allowed to enlist in the Texas Air National Guard, thus avoiding Vietnam.

Despite Cate’s typically excellent performance and good reviews, it has been overshadowed somewhat. Spotlight easily eclipsed it as journalism movie of the year at the box office and at the Oscars, where it won the Best Picture award. Blanchett had been nominated for an Oscar for her performance in Carol.

Her role in Truth is interesting because of the parallels between Mapes’s story and Cate’s life. Much of the action in the film centres around the veracity of military service records in Texas. Cate’s father, Robert, was a US Navy officer from Texas, who later moved to Australia, where he worked as an advertising executive and met Cate’s mother June.

In Truth we are shown how the journalist’s fractious relationship with her father colours her future career motivations – he never let her ask questions, so she ends up doing just that professionally.

Growing up in Australia, Cate had to deal with the loss of her father, who died from a heart attack. Her mother was left to raise three children alone.

“If you read Mary’s memoir, her relationship with her father is a part of her upbringing. Any event in childhood has an enormous impact on who you are. I don’t sit around referencing [her own father’s death] in my life as the singular moment of grief, but I think it gave me a well-honed sense of empathy because of seeing my mother and what she went through.”

In her teens she went travelling and ended up in Cairo, where she took a bit part in a movie in exchange for five Egyptian pounds. A passion wasn’t quite born, exactly, but back in Australia she enrolled at drama school and decided to develop her talents. While still a student she won a reputation for herself as a formidable stage actress, until her film breakthrough, the titular role in Elizabeth, won her a Bafta and she was on her way.

Since then, she has hardly put a foot wrong, mixing arthouse work with multiplex behemoths. She won her first Oscar for her portrayal of Katharine Hepburn in Martin Scorsese’s The Aviator, and her second for her role in Woody Allen’s Blue Jasmine.

Cate says she has focused on the acting process rather than the commercial outcomes. “When too many people who run creative organisations are interested in money rather than content, you have them believing things like, ‘we can’t cast this person because they don’t have enough Instagram followers’. When I was starting out there was a sense that if an actress wore a certain dress she’d be more likely to win a role.”

In her twenties, she met the Australian playwright Andrew Upton. He proposed within weeks of meeting her. They now have three sons, along with baby Edith, whom they adopted last year. Motherhood has not slowed her career. It was reported last year that, collectively, her films have made nearly a billion dollars. She is still the only foreign actress ever to do a believable Irish accent, playing Veronica Guerin, the former crime correspondent with the Sunday Independent, who was murdered in 1996.

“I didn’t think about Veronica, to be honest, when playing Mary, they’re quite different characters,” she tells me. “They had quite different relationships with the organisations they were working for, but they were both outsiders. I had the impression Veronica operated much more as a lone wolf, whereas Mary is a collaborator. They were both women operating within a man’s world and they shared a distaste for hypocrisy.”

And as we get ready to wrap up she tells me her latest subject believed it was possible for ‘real’ journalists to do celebrity interviews too – as long as they were done the right way.

“She also said she enjoyed interviewing George Clooney. But I think she had a long-held belief that journalism is about providing a service.”

Hear, hear.