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The House with a Clock in its Walls promotion tour has finished but we are still getting some content. Enjoy the interviews and the scans added to the gallery!
C’est au Magic Castle, l’une des plus anciennes bâtisses de Hollywood où de grands magiciens comme Houdini ont fait leurs débuts que Cate Blanchett nous reçoit. L’Australienne est à l’affiche de «La prophétie de l’horloge», actuellement dans les salles de cinéma en Suisse romande.
Votre personnage du film «La prophétie de l’horloge» est habillée en couleur pourpre constamment. Est-ce votre choix?
Non ma couleur favorite à porter est le noir… Même si on m’a appris dans l’enfance que techniquement cela n’est pas une couleur. C’était intéressant en préparant le tournage de travailler sur les croquis d’Edward Gorey qui illustrent le livre. J’avais lu l’ouvrage dans ma jeunesse et je ne ressemble guère à la description physique de cette sorcière qui est, à la base, une dame de 90 ans qui fume cigarette sur cigarette. Disons que les producteurs dans l’entourage de Steven Spielberg ne voulait pas de cette image pour leur adaptation destinée à un large public.
La maison hantée du film est remplie de pendules en tout genre. Quels sont vos relations avec le temps ou l’heure?
Mon mari et moi avons pris un engagement au soir de notre mariage; celui de ne jamais aller au lit avec nos montres au poignet… Mais je n’en dirais pas davantage (elle éclate de rire).
Êtes vous une fan de magie?
Et comment! Le simple fait de vous rencontrer au Magic Castle qui est devenu un club privé où l’on doit connaître un magicien pour assister aux shows, cela suffit à me faire frisonner. Je pourrais crier de joie si un magicien entrait dans la pièce pour nous faire un simple numéro de cartes. Je retrouve mon âme de 5 ans dès que je vois de la magie. La lévitation m’impressionne à chaque fois car je ne vois jamais les trucages.
Avez-vous pris cela comme un compliment ou une insulte qu’on vous propose d’incarner la plus puissante sorcière au monde de 90 ans?
Je vous avoue que l’idée m’a intrigué car je me demandais bien comment Eli Roth allait réussir cette adaptation. L’intérêt pour moi était surtout de collaborer avec ce réalisateur, réputé pour ses films d’horreur, et qui signe ici son premier long métrage familial. Eli a réussi à conserver le côté frisson qu’il maîtrise totalement tout en faisant une aventure pour toutes les générations.
Certaines critiques comparent «La prophétie de l’horloge» à la série des films« Harry Potter». Êtes vous prête pour une trilogie?
Je ne fonctionne qu’un projet à la fois. C’est vrai qu’il existe plusieurs autres livres que je n’ai pas lu. Je comprends la référence à Harry Potter mais il existe des dizaines d’autres livres sur la magie. La force de «La prophétie de l’horloge» est que le livre est ancré dans la réalité. Vous avez 3 personnages principaux qui ont été brisés par la vie. Le premier est un enfant orphelin, le second est un survivante de l’holocauste et le troisième s’est échappé de sa famille très jeune. Il a connu les horreurs de la guerre et doit se battre pour éviter qu’un sorcier malsain détruise le monde. On est quand même loin de Poudlard, non?
Cela doit aussi être sympa pour vous en tant que maman de faire un film que vos 4 enfants peuvent regarder…
Mon fils aîné, Dashiell, a 16 ans et il regarde déjà des films bien plus élaborés que celui-là. Il adore voir l’histoire du cinéma et me parlait récemment des films de Bogard qu’il a adorés. D’ailleurs, je ne vous cache pas que c’est lui qui m’a poussé à accepter «La prophétie de l’horloge». Quand je lui ai dit qu’Eli Roth serait le réalisateur, Dashiell m’a répondu: «Fonce maman, ca va être de la bombe!» Comment dire non après cette réflexion.
Êtes vous une fan des films d’horreur ou du macabre?
Quand j’ai quitté la maison familiale pour aller à l’école d’arts dramatique, j’ai habité dans une maison où un meurtre avait été commis. Au début j’espérais tous les soirs y voir un fantôme ou un esprit. Quelques mois plus tard, j’ai appris que la personne avait été assassinée dans la chambre où je dormais. Mais comme je n’avais pas d’argent, j’étais vraiment désespérée pour trouver une chambre dans une colocation. Je suis restée dans cet endroit trois ans car c’était le loyer le plus abordable que j’avais trouvé. Je n’ai rien vu, ni entendu, pendant toute cette période. Mais le jour où j’ai quitté cette maison, en refermant la porte de la chambre, je vous jure que j’ai entendu une voix dire «Cate». A ce jour, je ne sais toujours pas si c’était un bruit, un truc dans ma tête ou un esprit.
Michele Manelis talks to Cate Blanchett about casting her spell in family movie The House With a Clock in Its Walls.
Your new film, The House with a Clock in Its Walls, is about a mysterious house. How do you feel about magic?
Magic makes me scream. Literally. If a magician was to walk in here now and cut open a lemon and find the card that I’d guessed, I would scream uncontrollably like a 5-year-old. I’m a total sucker for magic, levitation, whatever, card tricks.
So, is that what attracted you to this movie?
A huge draw, apart from loving the book as a child, was to work with [director] Eli Roth. It’s those unusual unexpected juxtapositions that I find really enticing. And given his history as a horror director, the fact that he was asked to make a family film, I thought that was going to be something. I like magic, and the idea of playing a witch whose magic was broken I found quite touching.
This is not your first movie which addresses otherworldly creatures.
True. I made a movie years ago with Sam Raimi called The Gift, a little film, which was really special for him to make. It was set in Savannah and Savannah has definitely got some uga buga going down there. I was playing a psychic, a clairvoyant. And so I met a lot of clairvoyants in Los Angeles for research.
Did they tell you anything interesting?
One of them said to me: “You’re going to play a writer who’s ahead of their time. She has short hair; she gets killed for what she writes. Her name is something like Guaven, Gueven, and you’re going to have two bodyguards.” And I went, “Me? Bodyguards? You’ve got to be kidding.” And I found myself two years later on the set of Veronica Guerin, who was a journalist who got shot for what she wrote about the underworld. And because the John Gilligan case had opened up (the man who was convicted of her murder), the producers had put bodyguards on set. And so, I was coming from set, covered in blood, having just shot the scene where she was killed. I had short hair and I was walking to the car and I turned around to talk to someone and there were two bodyguards there. I had a flashback, thinking “She said this two years ago!” Creepy! She also said I’d have four kids when at the time I had no kids. And that came to pass as well.
You’ve been outspoken about the #metoo movement. What is your assessment of where things are now?
I’ve been reading a lot lately about the women’s movement in the 70s and the lead up to the election of Reagan and it does seem a little bit like Groundhog Day. I think the important thing is that we’re not having the same conversation in 30 years time. And some changes will happen and have happened very quickly and some changes will take longer. And I think the media has an enormous responsibility in the way they use language around this conversation and how it’s reported on. And that this is not seen as being an isolated issue just for women, or for women in this industry, but it’s in every industry.
You’re bringing up children in an affluent environment. How will you make sure they’re not spoiled?
Unfortunately money is an issue. We live in a very capitalist world, capitalism is rampant and the centralisation of wealth, the divide between the haves and the have-nots is growing, and that trend is going deeper and deeper by the day. So, I think the kids are very aware of their relative privilege. And on the couple of missions that I’ve been on with UNHCR, I’ve taken the children with me, obviously not in dangerous situations, but I think it’s important to expose them to current events, to expose them to other people’s experiences and to not bring them up in an isolated bubble.
After raising three boys, how did the dynamic change with adopting a little girl?
I wasn’t a girl who grew up thinking I would love to have kids and it wasn’t because I didn’t like children. But then I met my husband and we had a child and we talked about adopting after our first child and then we had another child and talked about adopting. So it wasn’t about having a little girl. We felt like we had space in our lives and I am so proud of my three boys for the way they have welcomed her into their lives and she is so lucky to have them and they are very lucky to have her. She is a blessing.
• Cate Blanchett’s The House with a Clock in its Walls is in theatres now.